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                                                         Dyby byla kosa nabróšená
 

                                                                  Antonin Dvořák (1792-1868)

 


ORIGINE

Antonín Dvořák (1841-1904) est un compositeur tchèque romantique du XIXe siècle. Compositeur prolixe, simple et patriotique, héritier du romantisme musical allemand, Antonín Dvořák introduit dans son langage musical des éléments du folklore de Bohème ou de Moravie, évoquant ainsi la nature et la culture tchèque et slave.

Son œuvre la plus connue est La Symphonie du Nouveau Monde. Dyby byla fait partie d ’un ensemble de 23 duos, inspirés par la poésie moravienne, composés par Antonín Dvořák entre 1875 et 1881 et qui devait lui valoir la célébrité.

Sources : France-Musique et Wikipédia

 

Remarque : Nous avons eu une difficulté avec le texte morave car, bien entendu, nous ne connaissons pas cette langue ! Nous n'avons pas trouvé de traduction française (la traduction automatique de google est parfaitement inepte) mais seulement une traduction italienne (traduite en français par David Bellini) et une traduction anglaise (traduite par Marie-Françoise Gracia). Comme on peut le constater ci-contre, ces deux textes ne disent pas la même chose !

TEXTE

 

Dyby byla kosa nabróšená,
Dyby byla votava,
Co par vona drobnó jetelinku,
Co par vona šupala!
A šupaj šupaj drobná jetelinko,
Co je mně po tobě,
Má zlatá panenko,
Co je mně po tobě,
Dysty se mně provdala

TRADUCTION

Traduction à paritr de l'italien (David Bellini) :

Si ma faux était affûtée,
Je garderais le foin
Puis je couperais, avec ma faux,
Tout le trèfle vert de mon pré.
Oui, avec ma faux affûtée,
Je couperai chaque petit coin vert
Car c'est plus important que toi, mon petit trésor en or,
Car c'est plus important que toi,
En fait, tu as un autre homme.

Traduction à partir de l'anglais (Marie-Françoise Garcia) :

Si ma faux était affûtée aiguisée et tranchante
Avec le maïs et le grain de l'automne
Je faucherais les fleurs qui poussent à travers
Et elles me supplieraient en vain pour leur vie.

Belles fleurettes aux yeux bleus
Pourquoi pleurerais-je sur vous?
Belle traitresse   aux yeux bleus
pourquoi te mépriserais-je ?
De ton amour excessif,
De ces fleurs qui fanent vite
Je te parerais volontiers pour ton nouveau soupirant.