Gérard Lenorman est un auteur-compositeur-interprète français.
Il nait le 9 février 1945 dans le Calvados, à la maternité du château de Bénouville, où des religieuses accueillent les jeunes femmes en difficulté. Sa mère est alors âgée de seize ans et l'enfant est déclaré de père inconnu. Trente-cinq ans plus tard, il apprend qu'il est le fils d'un soldat allemand, violoniste et chef d’orchestre dans le civil, qui faisait partie des troupes d'occupation. Il écrit alors la chanson Warum mein Vater ? (Pourquoi mon père ?)
Sa carrière commence en 1968 avec deux chansons qu’il écrit pour Brigitte Bardot. Gérard Lenorman triomphe en 1970 dans la comédie musicale Hair où il remplace Julien Clair dans le rôle principal. Il devient un auteur à succès avec de nombreuses chansons dont La ballade des gens heureux est la plus connue.
En 2018, il est le parrain des concerts Rétina qui sont donnés dans toute la France par de nombreuses chorales, au bénéfice des malvoyants. C’est l’occasion, pour la chorale Chanterive, d’interpréter sa chanson Et moi, je chante, composée en 1975.
Gérard Lenorman a l'image d'un "éternel candide". La chanson qu'on peut lire ci-contre montre que cette réputation est pour le moins partielle.
LA CHANSONSur un nuage d'autrefois, tenir des fleurs suivre mes pas, les années bleues de l'au-delà, je chante Je vois un train venir sur un nuage d’autrefois, je vois une main tenir des fleurs mais elle n’a pas de doigt, J’entends tomber la pluie dans le jardin des magiciens, j’entends des symphonie jouées par mille musiciens. Je vois couler des villes au milieu d’océans cachés, je vois des yeux qui brillent au silence des grands rochers, Et moi, je chante, je chante, je chante, je ne sais faire que ça, je chante, de tout mon désespoir je chante, je suis heureux. J’entends tomber la pluie dans le jardin des magiciens, j’entends des symphonie jouées par mille musiciens. J’entends un vieux tambour sonner la charge des statues, j’entends un cri d’amour que je n’ai jamais reconnu, j’entends les derniers jours frapper à mort ma tête nue, j’entends un troubadour chanter le temps qui ne reviendra plus, |