ORIGINEFigure marquante de la musique baroque du XVIIe siècle, Giacomo Carissimi (1605-1674) a exercé son influence non seulement en Italie, mais dans l'Europe entière. Fils d'un tonnelier, orphelin à dix ans, sans doute Carissimi fut-il recueilli par une de ces nombreuses institutions italiennes, mi-orphelinats, mi-conservatoires qui furent des pépinières de musiciens. En 1630, il devint maître de chapelle à Saint-Apollinaire du Collegium germanicum de Rome, poste modeste qu'il conserva jusqu'à sa mort, en dépit de son immense réputation. Son œuvre fut jugée si précieuse qu'à sa mort un bref du pape en interdit l'aliénation et le prêt ; malencontreuse précaution ! Lorsqu'en 1773 l'ordre des Jésuites (auxquels il avait laissé ses manuscrits) fut supprimé, tout fut mis au pilon, et quelques rares copies des bibliothèques d'Europe (à Hambourg et à Paris) sont aujourd'hui les seuls témoins d'une œuvre si importante... Source :
Encyclopaedia Universalis O felix anima est la conclusion du motet Audite gentes de Maurizio Cazzati (1616-1678) publié en 1660. Ce beau choeur à trois voix, calme et ample, est attribuée depuis 1825 à Carissimi. Faussement ? |
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TEXTE O felix anima, Ad coeli numina, O felix anima !
Faux portrait de Giacomo Carissimi
Le portrait ci-dessus, que l'on trouve partout sur Internet comme celui de Giacomo Carissimi est en réalité le portrait d'Alexander More, exposé au National Portrait Gallery, London.
https://www.npg.org.uk/collections/search/portrait/mw135722/Alexander-More-Morus Merci
à Monsieur Nhu Thào de nous avoir signalé cette erreur.
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TRADUCTION Ô âme bienheureuse, Vers les puissances célestes, Ô âme bienheureuse !
Maurizio Cazzeti
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